Les assistants familiaux, professionnels de l’enfance, sont régulièrement confrontés à des mises en cause. Ces situations peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur vie professionnelle et personnelle. Face à cette problématique, la FSU Territoriale de la Gironde propose une nouvelle procédure d’évaluation des mises en cause, basée sur deux principes fondamentaux :

1. Le principe de précaution : une protection équilibrée de l’enfant

La protection de l’enfant est une priorité absolue. Cependant, il est essentiel de mettre en place des procédures d’évaluation rigoureuses pour éviter les décisions hâtives et disproportionnées. Le principe de précaution doit être appliqué avec discernement, en tenant compte de l’ensemble des éléments du dossier et en privilégiant des mesures proportionnées à la situation.

2. La présomption d’innocence et la protection fonctionnelle

Tout professionnel de l’accueil familial est présumé innocent tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie. Il bénéficie donc du droit à la protection fonctionnelle, qui garantit le maintien de ses droits pendant la durée de la procédure. Cette protection est essentielle pour préserver la dignité des professionnels et assurer un traitement équitable de tous les dossiers.

La FSU propose une procédure d’évaluation qui:

  • Privilégie le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs concernés (assistants familiaux, services sociaux, etc.).
  • Garantit le respect des droits de tous en assurant une procédure transparente et équitable.
  • Permet d’identifier les situations à risque et de mettre en place des mesures de prévention adaptées.

En conclusion, la FSU s’engage à défendre les droits des assistants familiaux et à œuvrer pour une amélioration des procédures de mise en cause. Une telle démarche est essentielle pour garantir la qualité de l’accueil familial et préserver le bien-être des enfants.